Maigrir oui, pour quoi… pour qui ?
- Géraldine B.
- 20 avr.
- 3 min de lecture

Hier, j'ai eu une conversation très enrichissante, sur le poids et la souffrance que cela engendre !
Je me suis un peu reconnu dans le témoignage de la personne qui se confiait !
Aujourd'hui j'ai l'élan de partagé ce petit article ! Je vous laisse le découvrir ...
On parle souvent de perte de poids, de régimes, de reprise en main. Mais avant de vouloir "perdre", je crois qu’il est essentiel de se poser une question simple, mais puissante :
Pourquoi est-ce que je veux maigrir ?
Est-ce :
Pour me sentir mieux dans mon corps ?
Pour être plus à l’aise dans mon travail, plus confiante ?
Parce que je n’aime pas le regard des autres ?
Parce que je crois, que ne je serais plus aimée, mince ?
Il n’y a pas de mauvaise raison. Mais mettre de la clarté sur cette intention est une première étape essentielle. Parce que si je veux maigrir pour m’aimer enfin, il se peut que je coure après un mirage. Et que la souffrance reste, même après les kilos envolés.
Changer ses habitudes, c’est important… mais pas suffisant
Bien sûr, adopter une meilleure alimentation, bouger davantage, dormir mieux…Ce sont des bases solides. Mais parfois, ce n’est pas suffisant.
Parce que l’on oublie de regarder ce qui nous pousse à manger, et aussi ce qui nous pousse à nous oublier.
Et si le vrai poids, c’était celui de nos blessures ?
Derrière les kilos en trop, il y a parfois :
Des années de non-dits,
Des émotions étouffées,
Des liens nocifs,
Des besoins d’amour jamais comblés...
Ne pas s'aimer soit même,
De tenir les autres à distance,
De ne pas savoir dire NON,
... il y en a tellement !
On mange pour ne pas re sentir. On se remplit pour ne pas s’effondrer .On reste dans des relations qui nous abîment, parce qu’on croit qu’on ne mérite pas mieux.
Et là, une autre forme de poids se manifeste : La dépendance affective.
Le lien entre surpoids et relations toxiques
Quand on ne s’aime pas assez, on accepte trop. On reste dans des liens qui font mal. On confond amour et attachement. On a peur de partir, de déplaire, de déranger… alors on s’oublie.
Et parfois, le corps devient un refuge. Une protection. Une armure. On garde les kilos "au cas où". Pour ne pas être trop visible. Pour se sentir en sécurité dans l’inconfort connu.
Vouloir maigrir sans guérir ce rapport à soi, aux autres, à l’amour…c’est prendre le risque de remplacer une dépendance par une autre :
Le contrôle du corps,
Le sport à outrance,
Ou d’autres formes de fuite : travail, alcool, perfectionnisme…
S’aimer maintenant, pas plus tard
Et si le vrai chemin, c’était d’apprendre à s’aimer dès maintenant ?Même avec ses peurs, ses formes.
S’aimer, non pas pour se résigner, Mais pour se réconcilier avec soi-même. Et sortir peu à peu des schémas de survie.
Maigrir peut être une belle étape. Mais seulement si elle vient d’un élan d’amour, et non de peur ou de rejet de soi.
Et si on allait voir plus loin ensemble ?
Et si au lieu de simplement "perdre du poids", on choisissait de :
Alléger son cœur,
Libérer ses blessures intérieures,
Se reconnecter à son corps avec douceur,
Guérir des liens toxiques,
Sortir de la dépendance affective... pour retrouver l’amour vrai, celui de soi.
Parce qu’au fond, ce n’est pas tant ton corps qui a besoin d’être changé. C’est ton regard sur toi, ton lien à toi. Et ça, c’est une transformation beaucoup plus puissante et durable. Et peut être, qu'une fois les blessures guéries, le poids s’en ira… tout naturellement ?
"Parce que ce contre quoi tu ne lutera plus .... ! "
Avec tout mon Amour.
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